Ancienne chapelle de St-Michel de Corin
La chapelle Saint-Michel de Corin est bâtie à l’initiative de l’abbé Georges Rey, originaire de Montana et longtemps curé d’Hérémence. Elle est bénie en 1764. Un retable baroque à colonnettes y prend place qui en-cadre un saint Michel terrassant le dragon de l’Apocalypse attribué à Joseph Rabiato (1727-1784). Sur le devant de l’autel, une Sainte famille au milieu de temples et de palais antiques évoque les productions décoratives profanes de Rabiato. Un «Jugement dernier» (1788) orne le mur ouest. En 1959 et 1960, l’écrivain Corinna Bille s’élève avec d’autres pour la sauvegarde de la chapelle menacée de destruction. Restaurée en 1971-72, elle est classée monument historique en 1978. Des travaux de restauration sont prévus pour l’ouvrir à nouveau au public |
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La chapelle St-Michel © SMC |
Saint Michel, tableau de l'autel attribué à Joseph Rabiato © Chab Lathion | Jugement dernier de 1788 © Chab Lathion |
Nouvelle chapelle de St-Michel de Corin
L'église Saint-Michel © Pascal Rey | Le choeur flamboyant © M. Praplan |
Vers 1955, la chapelle devenant trop exiguë, un comité décide de construire une église plus spa-cieuse en forme de rotonde alliant béton, pierre et bois. Les travaux débutent en 1962, sous la direction de l’architecte Robert Tronchet (1908-1989) et s’achèvent en 1966. Le 4 septembre 1966, Mgr Nestor Adam, évêque de Sion, consacre l’église Saint-Michel de Corin. Les vitraux sont réalisés par l’artiste Jean-Claude Morend et les verriers Aubert et Pitteloud. Le tabernacle avec saint Michel de R. Mühlematter © M. Praplan |
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En raison de son atmosphère chaleureuse due à sa charpente rayonnante et à ses riches jeux de lumières, cette chapelle voit la célébration de nombreux mariages. |
Chapelle de Champsabé
La chapelle Sainte-Barbe de Champsabé © Claude Parvex | La chapelle en 1945 © Fond 100e |
Sise aux confins des trois communes de Chermignon, de Montana et de Sierre, la chapelle de Champsabé est dédiée à sainte Barbe, vierge et martyre du IIIe siècle, fêtée le 4 décembre. | |
Elle est érigée en 1650 et rénovée en 1716 par le prieur Jean-Claude Werra alors qu’elle risque d’être interdite à cause de son délabrement. En 1764, cet état justifie une interdiction avant que Grat et Jean Rey de Montana ne prennent en char-ge en 1768 sa restauration. En 1920, de nouveaux travaux sont effectués qui voient l’adjonction d’une sacristie. La cloche date de 1923. Le 24 mai 1992, une fête marque la fin des tra-vaux de rénovation les plus récents. |
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Le retable de sainte Barbe © Pascal Rey | Détail du tableau de sainte Barbe © Pascal Rey |
Oratoire Ste-Appoline de Ban/Ollon
De dimensions très modestes, cet oratoire est bâti en 1842. Le tableau du retable illustre le supplice de sainte Apolline. Attachée à un mât, les mains liées dans le dos et malgré la torture infligée par ses deux bourreaux, la sainte garde un visage très serein. Comme dans la tradition des ex-voto, un sombre nuage sépare la scène terrestre du Ciel où saint Antoine du désert, identifiable à sa clochette, intercède auprès de la Vierge des Douleurs soutenant son fils détaché de la croix. |
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L'oratoire Sainte-Apolline © Amédée Rey |
Une tradition familiale rapporte que l’évêché aurait construit à Ban une maison d’habitation et une grange-écurie pour ses repré-sentants chargés de gérer la gar-derie du lieu. L’oratoire bâti plus tard sur le même domaine aurait permis aux préposés à la garde de disposer d’un lieu de prière. Le prieuré de Lens percevait une dîme sur cette garderie. Mais dès 1852, la dîme et les droits de garde furent rachetés par les communes. C’est alors que l’oratoire passa en mains privées. |
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Le retable de sainte Apolline © M. Praplan |
Chapelle d'Ollon
A Ollon, une chapelle existe en 1711. Elle est agrandie en 1861 et bénie le 10 novembre 1862 par le prieur de Lens Stanislas Darbellay, délégué par l’évêque. Le père capucin Joseph Michel procède le même jour à l’érection d’un chemin de croix. De 1916 à 1920, l’architecte Louis Gard conduit de nouveaux travaux d’agrandissement. Le chœur de style baroque, aux couleurs chatoyantes, est re-haussé par la présence des statues de saint Sébastien et de sainte Elisabeth de Hongrie. | |
La chapelle d'Ollon ©Pascal Rey |
Des entablements surplom-bent l’allée principale, des deux côtés de la nef. | |
Entrablement sud © Pascal Rey |
Les vitraux du peintre verrier G. Jourdin qui représentent Marie, Joseph, saint Pierre et saint Augustin (illustration de gauche), s’opposent aux quatre vitraux non figuratifs de la nef et soulignent le contraste entre les deux styles. | ||
Contraste entre figuratif et non figuratif © Pascal Rey |
En 1979, l’artiste Bernard Viglino orne les murs de la nef d’un chemin croix polychrome. Cette chapelle est dédiée à la Présentation de Marie au temple. La fête pa-tronale se déroule le dimanche le plus proche du 21 novembre. |
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Chemin de croix 1979 de Bernard Viglino © Pascal Rey | Présentation de Marie au temple de 1862 tableau de l'autel de Laurent Justin Ritz (1796-1870) offert par Pierre-Joseph Duc de Chermignon © Pascal Rey |
Chapelle de Saint-Clément
La chapelle de Saint-Clément existait déjà avant 1712 et fut probablement construite par les évêques de Sion qui y possédaient un im-portant domaine. Elle est placée sous la pro-tection de saint Clément, pape à la fin du 1er siècle, fêté le 23 novembre. Celle-ci relève du territoire de la paroisse de Lens depuis le 29 novembre 1932, date à laquelle elle fut détachée du territoire de la paroisse de Granges dont elle dépendait jus-qu’alors. La cloche actuelle date de 1932.Restaurée en 1975, la chapelle de Saint-Clément est classée au patri-moine des Monuments historiques. Sous la table de l’autel se trouve un Christ au tombeau de grande di-mension, non attribué. |
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Chapelle St Clément - © Pascal Rey |
Retable de la chapelle Saint-Clément
- © Pascal Rey |
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Eglise de Flanthey
En 1794, le notaire, capitaine et châtelain Sébastien Briguet, Chrétien Mudry et Pier-re Bagnoud de Lens font élever la chapelle de Flanthey. Devenue trop exiguë, celle-ci fait place à une église construite dès 1914 à l’initiative du prieur Gard. Les vitraux sont posés en 1915 par le peintre verrier Jourdin. Consacrée par Mgr Victor Bieler le 18 avril 1920, cette église est restaurée en 2001. Elle est dédiée à Notre Dame des Sept Douleurs fêtée le dimanche le plus proche du 15 septembre. |
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L’église Notre Dame des sept Douleurs ©
Jean-Pierre Rey |
Vitrail de
sainte Cécile - © Pascal Rey |
Statue du maître-autel - © Pascal Rey |
Chapelle St-André de Chermignon-d’en-Bas
La chapelle Saint-André © Fonds 100e | L'église Saint-André © M. Praplan |
Construite par la famille Nanchen, en 1650, alors que Chermignon-d’en-Bas ne compte que 46 habitants, la première chapelle est dédiée à saint André et à saint Philippe. En 1802, la Communauté de Chermignon-d’en-Bas l’acquiert de la famille Nanchen avec des biens destinés à son entretien. En 1949, cette corporation la cède avec ses charges et obligations à la paroisse de Chermignon. Au cœur du vieux village, trois bas-reliefs du sculpteur Michel Moos rappellent en 1973 l’ancienne chapelle remplacée en périphérie par une église plus vaste, conçue par les architectes Pierre Farjon et Marius Mittaz. | |
Les bas-reliefs commémoratifs © Pascal Rey |
Construite en 1968-1969, l’église Saint-André est consacrée le 13 juillet 1971 par Mgr Nestor Adam. Le clocher est construit dès 1973 et béni avec les cloches le 1er septembre 1974. A l’intérieur, l’austérité du granit du chœur contraste avec le rayon-nement coloré de la verrière de l’en-trée. Constituée par les vitraux de l’abbé Denys Theurillat et réalisée par la maison Chiara, la verrière encadre la porte d'entrée. Elle compose un triptyque sur la vie de saint André, patron de l’église. |
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Verrière de l'entrée © M. Praplan |
Chapelle de Diogne
Connue depuis 1531, la chapelle de Diogne est d’abord dédiée à saint Michel; elle est reconstruite en 1669 comme le témoigne une pierre d’albâtre gravée en façade. Au XVIIIe siècle, elle est dotée d’un autel baroque dont le retable illustre la «Présentation de Jésus au temple». Un ex-voto daté de 1765, peint par Joseph Rabiato, illustre, dans l'intimité d'une chambre, une scène dou-loureuse de la vie où une prière à la Vierge à l'Enfant a été exaucée. En 1767, son état de délabrement est tel que la chapelle est réduite au statut d’oratoire. On la restaure en 1797, puis en 1913. En 1917, à la demande du chanoine Coquoz, l’oratoire est reclassé au rang de chapelle. De 1978 à 1981, la paroisse Saint-Grat effectue la rénovation complète de la chapelle. |
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La chapelle de Diogne © Pascal Rey |
D’importants travaux sont à nouveau entrepris en 1998 et permettent, le 2 février 2000, au curé Bossetti de célébrer la messe de la fête patronale dans une chapelle toute rafraîchie. Surtout utilisée à la fête patronale de la Chandeleur, le 2 février, ou pour des baptêmes et des mariages, la chapelle offre aux habitants du hameau de Diogne comme aux promeneurs un lieu de prière et de rencontre. | ||
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Autel avec les statues des saints Grat et Théodule © Chab Lathion | Présentation de Jésus au temple © J.-C. Monnet | Ex-voto 1765 attribué à Rabiato © J.-C. Monnet |
Chapelle de Loc
La cloche actuelle de cet édifice date de 1653. Citée comme oratoire en 1705, la chapelle de Loc est bâtie en 1792 et dédiée à Notre Dame des Douleurs. Son ancien autel portait la mention de Noble Joseph Augustin de Preux d’Anchettes (1751-1839), banneret et grand châtelain du dizain qui en finança certainement une part important. Dédicace de l'autel démonté en 1978 © Pascal Rey Détail de la cloche 1653 © Pascal Rey |
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La chapelle Notre
Dame des Sept Douleurs © Pascal Rey |
Le chœur est orné de deux tableaux dont l’un offert en 1797 par le curé de Saint-Maurice-de-Laques François-Joseph Rey, originaire de Montana. Ce ta-bleau était au centre de l’autel démonté en 1978. En 1820, trois autels se trou-vaient dans cette chapelle, soit celui de Notre Dame des Sept Douleurs, celui de saint Charle-magne et celui de saint Antoine de Padoue |
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Détail des colonnes de l'ancien autel © Pascal Rey | Notre Dame des Sept Douleurs offert par François-Joseph Rey ©Pascal Rey |