Eglise de Montana-Vermala
Pour remplacer une chapelle de fortune aménagée dans un local de dépôt de l’hôtel Palace, une chapelle est érigée en 1924-1925 selon les plans d’Alphonse de Kalbermatten à Sion. Des amé-nagements complémentaires sont effectués les années sui-vantes, notamment la cure en 1930.
Célébration à Montana-Vermala vers 1930 © Fonds 100e | L'église de Montana Vermala en 1938 © Fonds T. Deprez |
En 1952, l’église est reconstruite sur un plan différent par
l’ar-chitecte genevois Jean-Marie Ellenberger (1913-1988) très actif
dans la région durant l’après-Guerre (clinique bernoise Belle-vue,
chapelle d’Icogne, église de Chermignon, Tour Super-Crans à Vermala).
Les vitraux de Paul Monnier, (1907-1982) illustrant le Cantique de En 1979, l’église reçoit de nou-velles orgues de Fuglister à Gri-misuat et un carillon tout neuf y est installé en 1990. |
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L'église paroissiale du Sacré-Coeur de Crans-montana © M. Praplan |
Le Choeur © Pascal Rey |
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Le Sacré Coeur de Jésus © Pascal Rey | Trois vitraux du Cantique de la Création : Les astres de la nuit, le soleil et l'eau © M. Praplan |
Chapelle de Bluche
La cloche de cette chapelle date de 1578 sans qu’il soit certain qu’elle ait été fondue pour cet édifice | |
Détail de la cloche de 1578 © Pascal Rey |
Attesté à Bluche au début du XVIIIe siècle, mais n’ayant pas de messe fondée, cet édifice est désigné comme «oratoire» lors de la visite épiscopale qu’effectue Monseigneur Supersaxo en 1705. Ce titre est conservé lors des visites épiscopales successives de 1737, 1754, 1764, et 1783. | |
La chapelle de Bluche avant 1970 © Amédée Rey Photo E.G. Adelboden |
En 1803, la visite épiscopale de Monseigneur François-Joseph de Preux relève que trois messes fondées sont atta-chées à cet édifice désigné alors comme chapelle et que la communauté de Randogne y a consenti des travaux d’entretien | ||
La chapelle de Bluche en 2010 © Pascal Rey | Statue de la Vierge en façade © Pascal Rey |
En 1803, la visite épiscopale de Monseigneur François-Joseph de Preux relève que trois messes fondées sont atta-chées à cet édifice désigné alors comme chapelle et que la communauté de Randogne y a consenti des travaux d’entretien | ||
Vitrail de Pierre Louy © Pascal rey | Saint Thérèse © Pascal Rey |
Temple protestant Crans-Montana
C’est le 30 octobre 1904, qu’est célébré le premier culte protestant à la Clinique Genevoise de Montana. Dès 1910, la chapelle anglicane accueille la communauté protestante.
La paroisse protestante est offi-ciellement créée le 13 juillet 1919 et admise au sein de la Fédération des Associations protestantes du Valais.
Une première chapelle en bois est inaugurée le 29 août 1920.
En 1928, on lui ajoute un portique d’entrée et le clocher est rehaussé.
En 1929, M. Henri Nusslé est le premier Pasteur engagé par la paroisse.
La chapelle de 1920 © Pascal Rey | La chapelle de 1928 © Pascal Rey |
En 1954, le don d’un terrain qu’effectue Mlle Sigg permet d’envi-sager la construction d’un temple, ce qui sera chose faite en 1959. Le projet est confié selon les vœux de la donnatrice à un architecte protestant, le genevois François Martin. |
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Le temple protestant de Crans-Montana © Pascal Rey |
Fresque et vitraux du temple de Crans-Montana © Pascal Rey |
Les vitraux et la peinture murale sont l’œuvre de Xavier Fiala de Genève. Cette dernière représente, à droite, Jean-Baptiste désignant du doigt l’agneau de Dieu et, à gauche, l’évangéliste Matthieu. Derrière les fonts baptismaux, le Saint-Esprit sym-bolisé par une colombe descend sur le baptisé.
Le 10 mai 2009, la paroisse protestante célèbre son siècle d’existence à Crans-Montana et le cinquantenaire de son temple édifié en 1959. A cette occasion, la porte du temple est rem-placée par une porte-vitrail.
Porte-vitrail 2009 du temple de Crans-Montana © Pascal Rey |
Eglise de St-Grat
En 1851-1852, les Montanais reconstruisent la chapelle de 1704 d’après les plans de l’ingénieur sédunois Eugène de Riedmatten (1818-1871). C’est une première étape vers l’autonomie parois-siale effective en novembre 1863. L’évêque Pierre-Joseph de Preux consacre l’édifice le 19 septembre 1868. La paroisse comprend Montana, Diogne, Corin et l’est de Champsab.
L'église de 1851-1852 © Pascal Rey | Vue extérieure © Chab Lathion |
Vers 1930, l’église devenue trop petite est remplacée par un nouvel édifice construit de 1934 à 1939 sur l’ancien cimetière, alors que le clocher de 1854 partiellement modifié en 1879 est conservé.
Consacrée le 9 octobre 1939, la nouvelle église conçue par l’architecte Lucien Praz (1883-1947) illustre le renouveau de l’art sacrée en Suisse ro-mande dans l'entre-deux-Guerres: vaste voûte, plafonds à caissons et solives en béton peint, décors de marbre et de travertin, portes sculptées de L. Jerjen, imposante crucifixion avec galerie de saints: peintures murales de Paul Monnier (1907-1982), sobre chemin de croix de l’artiste flamand Tony Van Os (1886-1945) L'église Saint-Grat rénovée en 2007 © Hugues Rey |
Tony van Os : Descente de croix © Chab Lathion | Autel de la Vierge (XVIIIe siècle © Chab Lathion | Tableau de saint Grat (Début du XVIIIe siècle) © Chab Lathion |
Les autels du XVIIIe siècle avec le retable baroque de la Vierge, entourée des saints Grat et Théodule dont les crosses ornent les armoiries communales de Montana, et le retable rococo de saint Grat témoignent de la piété des générations passées.
Dans le chœur, Paul Monnier s'est inspiré des évangiles de saint Jean et de saint Luc pour représenter la crucifixion. De chaque côté, comme une haie d'honneur entre le Golgotha et les parois-siens montanais, il a peint une galerie d’intercesseurs vénérés en Valais.
En 1971-1972, Paul Monnier réalise les vitraux présentant la vie du Christ et de la Vierge.
La crucifixion de Paul Monnier (1939) © Chab Lathion | Vitrail de Paul Monnier © Chab Lation |
Classé monument historique en 2005, l’édifice est rénové en 2007 par l’architecte Pierre-Olivier Genoud qui en dessine le mobilier contemporain. Un réaménagement de l’espace et de la lumière permet de valoriser les œuvres d’art et de rapprocher le célébrant de l’assemblée des fidèles pour répondre aux soucis liturgiques de Vatican II. Saint Grat est fêté le 7 septembre et la patronale est célébrée le premier dimanche du mois. Protecteur du vignoble, il est aussi invoqué contre les intempéries, les maladies du bétail et celles des cultures. | |
Fonts baptismaux dessiné par Pierre-Olivier Genoud © Chab Lathion |
Eglise St-Georges
L’église paroissiale de Chermignon est construite entre 1950 et 1952 selon les plans de l’architecte Jean-Marie Ellenberger. Le premier curé, Charles Mayor, est l’initiateur de l’ouvrage que Monseigneur Nestor Adam consacre le 16 novembre 1952. Dominant la vallée du Rhône, elle remplace l’ancienne cha-pelle, sise au centre du village, devenue trop petite et démolie pour permettre l’élargissement de la route cantonale. |
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L'église paroissiale Saint-Georges de Chermignon de 1952 © Pascal Rey |
Les autels latéraux dédiés à la Très Sainte Vierge Marie (1953) et à Saint Joseph (1970) sont réalisés par les mosaïstes Gustave Cerutti et Suzanne Grichting pour la première et Bernard Viglino pour la deuxième sur la base des dessins du peintre Albert Chavaz. | ||
Mosaïque des autels latéraux © Pascal Rey |
En 1986, une immense verrière intègre la nef de l’église. Les vitraux aux couleurs vives et chatoyantes de Jean-Claude Morend illustrent, selon le psaume 103, la «Création du monde». Ils font la particularité de l’édifice et émerveillent les visiteurs | |
Verrière de Jean-Claude Morend, détail © M. Praplan |
A l’occasion du cinquan-tenaire de la paroisse, en 1998, la chapelle latérale sud accueille de nouveaux fonts baptismaux avec un bassin cruciforme aux pa-rois de verre. Les vitraux colorés de cet espace lui confèrent une atmosphère des plus cha-leureuses. En 2002, pour les cinquante ans de l’édifice, l’artiste florentine Béatrice Cènci (1918-2004), céramiste, peintre et sculpteur active surtout en terres vaudoises, réalise pour le chœur de l’église une œuvre lumineuse en verre opaline, or et argent, métal et fer forgé intitulée «Victoire du Christ.» |
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Les fonts baptismaux de 1998 © M. Praplan |
On peut y admirer saint Georges terrassant le dragon. Une magnifique croix d’opaline domine le chœur et révèle son mys-tère: le Christ est bien présent, suggéré, visible seulement pour qui sait observer l’ange qui se dirige vers le tabernacle.
Détails du choeur de l'église de Chermignon d'en-haut © M. Praplan |
Chapelle St-Christophe de Crans
Le 29 juin 1952, l’abbé Léonce Bender, curé de
La 1ère chapelle Saint-Christophe © Pascal Rey | La chapelle agrandie en 1989 © H. Deprez |
Des vitraux d’Albert Chavaz (1907-1990) décorent la rotonde d’origine. Elle est agrandie en 1989 et bénie le 15 août.
Son parvis accueille en 1990 une statue de saint Christophe par Hans Erni.
Les vitraux d'Albert Chavaz à
la chapelle Saint-Christophe © Pascal Rey |