L’église Saint-Pierre-aux-Liens de Lens et le prieuré à droite - © Rey Denis

Au début du XII^e siècle, une chapelle est déjà mentionnée à Lens. Une première église est citée en 1177, reconstruite en 1402, puis en 1737. La sacristie, ancien chœur, et le clocher gothique tardif (1535-1537) avec flèche octogonale, sont d’Ulrich Ruffiner. L’imposante église paroissiale est bâtie dès 1843 sur le site des édifices précédents selon les plans du père jésuite Etienne Elaerts (1795-1853). De style piémontais, son plan typique d’un seul rectangle fait penser aux églises postérieures au Concile de Trente. Elle s’apparente aux églises de l’Italie du Nord, plus sobres et moins mouvementées que les monuments baroques romains des Jésuites. Elle est dédiée à saint Pierre aux Liens fêté le 1^er août. Le clocher abrite depuis 1967 un carillon de vingt-quatre cloches dont la Barbe joyeuse. Au-dessus de l’horloge, le clocher comporte en plus deux anciennes cloches : un Si^b₃ datant de 1571 et un Fa₄ de 1765. Ces deux cloches sonnent à la volée, mais n’entrent pas dans le jeu du carillo.

L’église actuelle a été consacrée par Mgr Pierre-Joseph de Preux le 31 juillet 1852. Elle possède des orgues de 1903 manufacturées par la maison Kuhn de Männedorf (ZH) et des vitraux  de la mai-son Jourdin posés en 1911. L’église de Lens est restaurée entre 1974 et 1978. Le jour de la fête patronale, soit le 1er août, ce coffret-reliquaire (h. 19.5; l. 28,5; p. 12 cm) est porté en procession. Il est à pan unique avec une âme de bois recouverte de lamelles d’argent re-poussé à motif de losanges.

L'imposante nef de l'église Saint-Pierre-aux-Liens © M. Praplan

	Sur le devant, on reconnaît de gauche à droite sainte Barbe, saint Jean-Baptiste, saint Pierre le titulaire de la paroisse, saint Théodule ainsi que sainte Catherine d’Alexandrie. L’ensemble est couronné par le groupe de la crucifixion composé du Christ en croix entouré de la Vierge et de saint Jean. Grâce à une quittance conservée dans les archives, le coffret-reliquaire de Lens peut être da-té de 1520 et attribué au maître orfèvre établi à Sion, Peter Bletz auquel on attribue également le reliquaire de Gri-misuat. Une nouvelle ré-novation est en-treprise en 2010.
Vitrail des saints Pierre, Théodule et Bernard © M. Praplan	Reliquaire de Lens, 1520 © M. Praplan

Chapelle d'Icogne 

Chapelle de Saint-Grégoire de Naziance © Pascal Rey	Édifiée en 1678, sous le vocable de Saint-Grégoire de Naziance, docteur de l’église au IVe siècle, la chapelle d’Icogne fut bénie le 9 juin 1680. Le 13 novembre 1816, le Père capucin Chryso-gone y érige un chemin de croix à la demande du prieur Théodore Genoud, chemin de croix qui sera remplacé en 1907 par celui du Père Jobin. En 1916, les paroissiens demandent que le Saint-Sacrement y soit exposé en permanence. En 1946, gravement endommagée lors du tremblement de terre, c’est aux architectes Jean-Marie Ellenberger et André Per-raudin que sont confiés les travaux de reconstruction d’un nouvel édi-fice qui s’effectuent en 1948.	La chapelle vers 1930 © Fonds 100e
La chapelle vers 1930 © Fonds 100e	Son agrandissement de 1966 à 1968 est également confié à Jean-Marie Ellenberger qui s’entoure d’architectes de la région dont Gilbert Strobino. Jacques Le Chevalier (1896-1987) réalise les vitraux des saints honorés dans la région. L’édifice est placé sous le patronage de saint Grégoire de Naziance, fêté le 1er dimanche de mai.	Sainte Barbe © M. Praplan

Une plaque de bronze, apposée à droite de la porte d’entrée de la chapelle, honore la vie de Mgr Etienne Barthélemy Bagnoud (1803-1888), enfant d’Icogne, abbé de Saint-Maurice et premier évêque de Bethléem.     Plaque commémorative de Mgr Bagnoud © Pascal Rey

Chapelle de la Délège

Au-dessus de Lens se dresse dans son îlot de verdure la chapelle de la Délège érigée en 1963, à l’initiative de l’abbé Gustave Oggier. Cet ancien curé de Montana résidait durant les vacances dans un chalet voisin.

La chapelle de la Délège - © Jean-Pierre Rey

	Cette chapelle est dédiée au Cœur Immaculé de Marie et accueille les marcheurs dans une atmosphère de calme et de sérénité propre à la forêt.
Statue de la Vierge Marie et dédicace au Divin de Jésus - © Rey Pascal